Le groupe nucléaire français Areva s’attendrait à construire le prochain réacteur de troisième génération, également connu sous la dénomination d’EPR, en Grande-Bretagne.
Selon le quotidien « La Tribune » paru lundi, des « pré-discussions en vue de la certification du réacteur de troisième génération d’Areva sont d’ailleurs en cours avec les autorités britanniques« .
La Grande-Bretagne est le marché le plus prometteur. Possédant le plus ancien parc nucléaire d’Europe, qui devrait être fermé d’ici 18 ans, le pays envisagerait la refonte de sa politique en matière d’énergie. Il faudrait trouver des solutions rapidement car, si rien n’est fait, la capacité de production énergétique de la Grande-Bretagne pourrait diminuer d’un tiers d’ici à 2015.
Au mois de mai dernier, Tony Blair, alors premier ministre britannique, « avait présenté dans cette perspective un livre blanc« . L’ancien chef du gouvernement britannique indiquait qu’il souhaitait « sécuriser les approvisionnements et lutter contre le réchauffement climatique« . Mais pour y arriver, il faudrait faire des économies d’énergie et construire de nouvelles centrales nucléaires.
Il faudra attendre la fin de l’année pour que le feu vert soit donné par le gouvernement britannique et 2017 pour que le premier EPR sorte de terre.
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