Dans un communiqué publié vendredi, le bureau du comité d’Areva « a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences sociales et industrielles d’une possible fusion avec Alstom ».
Le bureau « suit avec une attention et une inquiétude particulières les manoeuvres en cours pour rapprocher Areva d’Alstom« . Une fusion entre les deux groupes reviendrait à « une privatisation pure et simple » d’Areva. Selon le bureau, cela « ne pourrait conduire qu’à un éclatement des activités du groupe« . Les « conséquences sociales seraient désastreuses pour l’ensemble du personnel« .
L’Etat, qui réfléchit actuellement à une refonte du nucléaire, songe notamment à un rapprochement des groupes énergétiques français Areva et Alstom.
« Pas de synergies directes »
Selon le quotidien « Les Echos », les rapports remis à Bercy par la banque HSBC et le cabinet McKinsey, mandatés par l’Agence des participations de l’Etat, indiqueraient qu’un tel rapprochement ne serait pas avantageux pour l’Etat.
Selon le quotidien, HSBC serait favorable à « la mise en Bourse d’une nouvelle portion du capital d’Areva et en ferait un préalable à toute reconfiguration au sein de la filière« . Pour McKinsey, la fusion entre Alstom et Areva « ne générerait pas de synergies directes« .
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