Selon le quotidien « La Tribune » paru hier, l’Australie, opposé au protocole de Kyoto, « aurait avantage à se doter d’un objectif raisonnable en matière d’énergies propres, ainsi que d’un système d’échanges de droit à émettre du carbone ».
Selon le quotidien, un rapport rendu public mardi par des producteurs d’énergies renouvelables australiens indiquerait que le pays pourrait gagner quelque 800 millions de dollars australiens, soit un peu plus de 500 millions d’euros, d’ici à 2050 s’il « s’engageait dans cette voie au lieu de ne compter que sur un système d’échanges de carbone« .
Au mois de juin dernier, John Howard, premier ministre australien, a annoncé qu’il créerait un système d’échange de CO2 d’ici quatre ou cinq ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement. Il y a un mois, il a fixé à 15% la part des énergies peu polluantes dans la production d’énergie australienne d’ici à 2020.
Selon Richard McIndoe, directeur chez Truenergy, l’un des groupes qui soutient le rapport, le fait de fixer un objectif en termes d’énergies propres de 15% ou 20% « ne pénalisera pas notre économie« . Selon le rapport, l’utilisation de technologies nouvelles comme la géothermie, le solaire, la capture et le stockage du CO2 permettra d’alléger le coût de la lutte contre le réchauffement climatique.
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