Du 12 au 20 octobre prochain, se déroulera à Washington la 3e édition du « Solar Decathlon 2007 », un concours de maisons solaires construites par des étudiants d’une vingtaine d’universités américaines et européennes.
Des étudiants en architecture, ingénierie, mécanique ou électricité majoritairement âgés entre 20 et 23 ans, sont venus de la Technische Universität Darmstadt en Allemagne, de l’Universidad Politecnica de Madrid en Espagne, mais aussi du Québec, représenté par la fusion de trois grandes écoles et universités (McGill, Université de Montréal et Ecole de technologie supérieure).
16 prestigieuses universités américaines participent également, dont le Massachusetts Institute of Technology (MIT), Carnegie Mellon University, Cornell University, l’université du Colorado et de Santa Clara ainsi que l’Université de Porto Rico.
Maisons solaires
« Ces étudiants doivent concevoir, construire et faire fonctionner entièrement à l’énergie solaire, la maison la plus agréable et la plus économe en énergie« , a résumé pour l’AFP Chris Powers, du département de l’énergie.
Ce ministère a donné 100 000 dollars à chaque équipe. « Ce n’est pas assez pour construire une maison, mais c’est assez pour commencer« , a déclaré Chris Powers. Les universités doivent ensuite trouver les financements nécessaires.
Isolation, bioclimatique …
La plupart des équipes, composées de 20 à 40 étudiants, ont commencé leur projet il y a deux ans. « Nous avons commencé la conception de la maison en mai 2006. On l’a construite en mai 2007 et on l’a envoyée d’Allemagne à Baltimore il y a six semaines. Et la voilà, parfaitement dans les temps !« , a annoncé Christian Stumpf, étudiant à la Technische Universität Darmstadt.
Il a précisé que l’une des innovations techniques de la création allemande sera l’isolation des murs par le vide, une technique qu’on retrouve dans les conteneurs réfrigérants mais qui n’est pas encore utilisée dans les constructions résidentielles.
Les Espagnols, quant à eux, misent sur une construction qui utilise la « bioclimatique » ou « technique passive » profitant de l’orientation, du vent, du site, a indiqué Beatrice Arranz, étudiante à l’Universidad Politecnica de Madrid.
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