Le groupe EDF vient d’être autorisé à procéder au démantèlement complet de la centrale nucléaire de « Chooz A » dans les Ardennes. Une autorisation qui fait suite à la récente suspension du démantèlement de Brennilis, dans le Finistère.
Cette centrale est un réacteur à eau sous pression qui a produit de l’électricité entre 1967 et 1991. Sur le même site, EDF a mis en service, il y a une dizaine d’année, une autre centrale (« Chooz B ») qui compte deux réacteurs d’une puissance de 1 450 mégawatts chacun.
En 1999, EDF avait été autorisé à procéder au démantèlement partiel du réacteur de Chooz A. Cinq ans plus tard, la société a déposé auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) une demande d’autorisation de mise à l’arrêt définitif et de démantèlement complet de l’installation.
Dans son décret paru samedi, le ministère de l’Economie vient d’autoriser le démantèlement complet de la centrale de « Chooz A », au vu notamment des « résultats de l’enquête publique », organisée du 28 août au 29 septembre 2006.
Suspension du démantèlement de Brennilis
Le démantèlement complet de la centrale nucléaire de Brennilis, dans le Finistère, le premier à être autorisé, a été suspendu début juin après l’annulation du décret l’y autorisant, faute d’une procédure d’information du public. Le démantèlement ne devrait pas avoir lieu avant deux ans.
Sa déconstruction devait servir de test pour valider les procédures techniques qui seront appliquées pour la déconstruction intégrale de huit autres centrales mises à l’arrêt d’ici à 2025 : Bugey 1, Chinon A (1, 2 et 3), Chooz A, Creys-Malleville -qui a également fait l’objet d’un décret autorisant le démantèlement total-, et Saint-Laurent A (1 et 2).
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