La Ville de Paris et la Fondation Clinton ont signé vendredi un partenariat afin de lutter contre le réchauffement climatique. Leur objectif est de diviser par trois la consommation énergétique des 660 écoles maternelles et primaires de la capitale française.
Ce partenariat s’inscrit dans l’action de la fondation Clinton qui accompagne les métropoles internationales dans leur politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et dans le cadre du Plan Climat, adopté le 1er octobre par la Ville de Paris, qui vise à réduire de 75% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Le plan parisien prévoit, entre autre, de diminuer de 30% d’ici 2020 les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique du parc municipal (véhicules, bâtiments publics, HLM…), par rapport à 2004.
Le partenariat entre la capitale française et la fondation américaine porte sur 660 écoles maternelles et primaires, dont la consommation énergétique représente aujourd’hui 13 millions d’euros par an. L’objectif est de diviser cette facture par trois.
« Heureux et fier »
Les travaux débuteront l’année prochaine dans une centaine d’écoles, après la réalisation d’une première cartographie des consommations de référence. En parallèle, une grande campagne de sensibilisation sera menée auprès de la communauté scolaire. Bertrand Delanoë, maire de Paris, s’est déclaré « heureux et fier » que la Fondation Clinton et la Ville de Paris « puissent oeuvrer concrètement à des objectifs communs« .
Bill Clinton, ancien président des Etats-Unis, quant à lui, a fait part de sa « reconnaissance pour les activités que mène la Ville de Paris dans le domaine du changement climatique« . Il a ajouté qu’il était important de « faire comprendre dans le monde » que la réduction des émissions de gaz à effet de serre est « un objectif qui relève de la bonne économie et que nous ne pouvons pas résoudre les problèmes si nous ne joignons pas nos efforts« .
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