Un « Contre-Grenelle » de l’environnement, organisé à Lyon ce week-end par des partisans de la décroissance économique a réuni plus de 500 personnes dans la salle municipale de la ville.

Cette manifestation menée par les partisans de la décroissance économique, mouvement écologiste extrême, vient en réaction à l’organisation du Grenelle fin octobre par le gouvernement. Ses organisateurs souhaitent par ailleurs réitérer l’opération dans d’autres villes de France. Le principal coordinateur de l’opération, Paul Ariès estime que le Grenelle de l’environnement est « uniquement politico-médiatique et n’aboutira qu’à des gadgets« .

Parmi les 700 participants à cette « contre-manifestation », certains sont cependant plus modérés. « Tout n’est pas mauvais dans le Grenelle officiel, même si les questions du nucléaire et des OGM sont jouées d’avance » commente l’une d’entre eux.

A l’issue d’une première matinée principalement consacrée à la critique des « écolo-Tartufes », citant Nicolas Hulot et les Verts à qui ils reprochent « de tomber dans le panneau de l’instrumentalisation de l’écologie politique », des représentants des différentes organisations présentes se sont succédés à la tribune, s’exprimant en vrac sur les sujets des autoroutes, de la grande distribution ou encore de la désobéissance civile.

Parmi les propositions retenues à l’issue des débats, la création de cantines bio, l’interdiction de la commercialisation de grosses cylindrées, l’adoption d’un revenu minimal et d’un revenu maximal universels.

> Pour en savoir + : « La décroissance, l’extrême écologie » sur enviro2b