La rumeur enfle. Al Gore, l’ex vice-président américain, qui consacre désormais toute son énergie à la lutte contre le changement climatique serait un sérieux prétendant au prix Nobel de la paix qui sera attribué vendredi matin à Oslo.

Il semblerait en effet que cette année, le comité Nobel pourrait avoir choisi de mettre en avant la question du réchauffement climatique, considéré comme une menace majeure pour l’Humanité toute entière. Dans cette optique, il apparait donc que, parmi les 181 candidats en lice, ce soit le nom de l’ex vice-président qui pourrait sortir du chapeau vendredi.

Le duo Al Gore et Sheila Watt-Cloutier …

Par ailleurs, nominé par deux parlementaires norvégiens, le nom d’Al Gore est associé à celui de Sheila Watt-Cloutier, une inuit québecoise de 53 ans qui défend « le droit au froid » pour les populations de l’Arcticque. Quant à l’ex vice-président de Bill Clinton, candidat malheureux à l’élection présidentielle américaine, à 59 ans il est désormais devenu un « champion » de la lutte contre le réchauffement climatique. Il a largement contribué à la vulgarisation de la question climatique auprès du grand public via son documentaire « une vérité qui dérange ».

Mais ils ne sont pas les seuls à pouvoir prétendre à cette distinction. Les pronostics vont également bon train sur le choix de l’indien Rajendra Pachauri, le président du Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, le Giec.

… ou une définition plus stricte du concept de paix ?

Mais ceci ne reste que des suppositions. Les membres du comité Nobel pourraient aussi choisir de revenir à une notion beaucoup plus stricte du concept de paix et dans ce cas , le nom du président finlandais et médiateur de la paix en Indonésie Martti Ahtisaari serait en tête de liste.
Reste qu’une récompense éventuelle pour les deux militants de la planète, tomberait à point nommé, à quelques semaines de la conférence de Bali qui, du 3 au 14 décembre, doit explorer la voie pour de nouvelles réductions des gaz à effet de serre après 2012.