Le département des Alpes-Maritimes étudie un produit innovant qui est censé absorber une partie du CO2 émis par les véhicules.
Selon le quotidien « Nice Matin » paru hier, les gaz d’échappements des véhicules participent au réchauffement climatique. Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, des initiatives ont prises par le département des Alpes-Maritimes.
Christian Estrosi, président du conseil général des Alpes-Maritimes, a souhaité qu’à Cagnes-sur-Mer soit testé le Noxer, un revêtement expérimental de chaussée. Le Noxer, mis au point par la société Eurovia Méditerranée, « élimine par photocatalyse les gaz polluants NOx générés par les combustions à hautes températures de combustibles fossiles« . Selon la société ce procédé « permet de lutter contre les pics de pollution comme ceux enregistrés dans des zones confinées ou près des grands axes de circulation« .
« 3 fois plus cher qu’un revêtement normal »
« Le principe repose sur l’emploi d’oxyde de titane. (…) Ajouté à un coulis de ciment qui s’applique sur le nouvel enrobé et qui par réaction activée par le rayonnement ultraviolet de la lumière, fixe et neutralise une partie de la pollution, la transforme en composés azotés stables qui seront ensuite éliminés naturellement par les eaux de pluie ou par simple nettoyage de la chaussée« , a-t-on expliqué du côté du département.
Ce test sera accompagné de mesures de l’air ainsi que d’un suivi afin de déterminer le niveau de dépollution atteint et l’efficacité de ce procédé. Selon le quotidien, si ce dernier est efficace, il pourrait être « exploité sur d’autres chantiers routiers du réseau départemental. Mais pour cela, l’efficacité du Noxer devra être prouvé à 100 % car le matériau est cher, presque trois fois plus coûteux qu’un revêtement normal« .
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