Un avocat rennais, spécialiste en droit de l’environnement s’est lancé dans un véritable playdoyer pronitrates repris par le quotidien régional « Ouest-France » hier.
Me Frank Barbier, avocat au barreau de Rennes, tient en effet des propos qui doivent satisfaire les membres de l’Institut de l’environnement fondé par plusieurs professionnels de l’agro-alimentaire breton, devant lesquels il s’exprimait. Selon Me Barbier, « la Bretagne est fondée à réclamer des dérogations à l’application de la norme des 50mg de nitrates par litre dans les eaux superficielles« .
Il poursuit, « la Bretagne a des particularités climatiques, géologiques, pédologiques, qui peuvent à elles seules, expliquer la présence de teneur élevée de nitrates dans les sols et dans les eaux« . Selon lui, la Bretagne dispose de tous les arguments nécessaires pour bénéficier d’un des trois cas de dérogation possible à la Directive européenne sur les nitrates.
Soutenu par l’Institut de l’environnement
Il est rejoint dans cette prise de position par Christian Busson, le président de l’Institut de l’environnement. « Pourquoi le nitrate qui est dans les légumes serait bon et le même qui est dans l’eau serait mauvais ?« . Il conteste également la nocivité des nitrates pour la santé s’appuyant sur plusieurs études de chercheurs américains, la norme fixée à 50 mg par litre, ainsi que les effets environnementaux de ces nitrates. Le débat reste ouvert…
Commentaires récents