Afin de lutter contre le réchauffement climatique, la mairie de Paris a lancé l’opération « 1 Parisien, 1 arbre ».
Depuis le 1er octobre dernier, Paris propose à tous les parisiens de participer à une opération de reboisement pour lutter contre le réchauffement climatique et restaurer les écosystèmes. Ce programme s’inscrit dans le cadre du Plan Climat de la capitale.
En début d’année, Bertrand Delanoë, maire de Paris, avait annoncé son souhait de pouvoir associer la ville et ses habitants à la dynamique de lutte contre le changement climatique en finançant, au-delà des mesures du « plan climat pour Paris », la création d’un ou plusieurs puits de carbone forestier dans un ou plusieurs pays en voie de développement, à fin de captation de CO2 atmosphérique et de prise de conscience de la nécessité d’agir. Ce projet porte sur une plantation d’environ 2 millions d’arbres (2 000 ha).
Une étude de faisabilité a été confiée à l’Office National des Forêts International (ONFI) qui a identifié, deux pays dont les caractéristiques institutionnelles et partenariales permettent un suivi rapproché des projets, une mesure effective et fiable des quantités de CO2 séquestrées et une amélioration des conditions de vie des populations rurales et de l’environnement : il s’agit du Cameroun et de Madagascar. Par ailleurs, un projet pilote de 100 ha est également à l’étude sur Haïti. La plantation est susceptible de séquestrer l’équivalent de 400 000 tonnes de gaz carbonique (CO) en cumul sur la durée de croissance optimale du peuplement forestier (10 à 30 ans).
Réalisation de puits carbone
Depuis le 1er octobre, date de passage au Conseil de Paris de la convention de partenariat entre la Ville de Paris et l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), les Parisiens et les entreprises peuvent participer au projet « Un Parisien, un arbre » en faisant des dons sécurisés en ligne. Afin de s’assurer de toute la transparence nécessaire, seule l’AIMF sera habilitée à percevoir les dons reçus à partir de son site internet. Un compte spécifique sera ouvert et contrôlé par un commissaire aux comptes. L’AIMF ne demande aucun frais de fonctionnement. Tout l’argent collecté sera ainsi consacré à la réalisation de puits carbone au Cameroun, Madagascar et Haïti. La participation à l’opération est fixée à 5 euros minimum, mais les personnes qui le souhaitent pourront faire des dons plus importants. Suite aux premières analyses juridiques, et compte tenu de l’intérêt général du projet, la possibilité d’une défiscalisation est en cours de vérification.
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