Le quotidien « Ouest-France » révèle que des analyses d’air effectuées par Air-Breizh pour la direction des affaires sanitaires des Cotes d’Armor ont démontré que respirer l’air issu de la putréfaction des algues vertes peut être nocif pour la santé.
Une étude menée sur la plage de Saint-Michel-en-Grève dans les Côtes d’Armor, en septembre 2005 puis septembre 2006, très touchée par la prolifération des algues vertes, a montré que le pourrissement de ces algues sur le sable dégage un gaz contenant de l’hydrogène sulfuré, et pourrait donc être nocif pour les personnes le respirant.
« Limiter l’exposition »
C’est pour cette raison que Philippe Rey, le préfet des Cotes d’Armor invite les maires des communes de la baie de Lannion de prendre « les mesures particulières de précaution visant à limiter l’exposition des personnes » aux gaz émis par la putréfaction des algues vertes. Il précise que « sous certaines conditions« , les niveaux de concentration de ce gaz peuvent approcher les « limites d’exposition en milieu du travail« .
Toujours dans le but de limiter les risques d’exposition, le préfet Philippe Rey suggère également aux maires de « règlementer l’accès de certaines zones où le ramassage est impossible« .
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