Vendredi, la plate-forme pétrochimique de Carling, en Moselle, menacée selon les syndicats par des décisions stratégiques de Total Petrochemicals France (TPF), était bloquée par une centaine de salariés grévistes.

Une intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FO a déposé un préavis de grève, estimant qu’environ 450 emplois étaient menacés. « Il y a en plus un effet domino chez les sous-traitants et clients quand vous diminuez la production de TPF« , a déclaré Antoine Casula, secrétaire général CGT.

Depuis, « 100% des installations de l’usine Arkema (ex-filiale de Total) sont à l’arrêt, ainsi qu’une partie de celles de TPF« , qui ne peuvent être stoppées pour des raisons de sécurité, a indiqué Gilbert Metzger, délégué syndical CGT d’Arkema. Même s’il est « impossible de comptabiliser les grévistes« , le mouvement est « bien suivi« , a-t-il ajouté.