Il y a dix ans, les Berlinois découvraient les vélos-taxis. Ces derniers appelés « Urban Cab » se sont depuis imposés dans la capitale allemande.
Aujourd’hui, une quarantaine de taxis urbains sillonnent les rues de Berlin. Selon le quotidien « Le Figaro » paru samedi, « une douzaine de villes allemandes et dix-huit pays dans le monde (dans des villes comme Amsterdam, Athènes, Barcelone, Cardiff, et depuis peu New York) ont adopté ce mode de transport à la fois écologique et ludique« .
Dans la capitale allemande, l’autorisation de circuler accordée à la société Velotaxi, qui commercialise les véhicules et accorde des licences à l’étranger, est renouvelée chaque année. « Nos véhicules ont le droit de circuler sur les rues, sans emprunter les pistes cyclables là où il y en a », ce qui est interdit aux cyclistes, a précisé au quotidien Sandrina Kömm, porte-parole de la société.
Chaque année, entre 200 000 et 250 000 personnes prendraient ce taxi écologique. La moitié d’entre eux seraient des habitants de la ville. Le vélo-taxi n’est pas seulement « propre« , il est également « bon marché : 5 euros pour moins d’un kilomètre, 15 euros la demi-heure« .
Développement dans l’hexagone
« Pour l’instant, il y en a 7 à Paris, bientôt 50, et ça marche du feu de Dieu en Allemagne, en Hollande, à Rome », a indiqué un chauffeur d’Urban Cab. L’année prochaine, d’autres vélos taxis devraient être mis en circulation en vue d’atteindre les 30 véhicules.
D’autres villes françaises ont adopté ce moyen de transport. Lyon, Grenoble, Nice, Nantes, Paris, Toulouse, Rennes et Annecy, Lille et les Sables d’Olonne ont opté pour « transport urbain doux« . Le vélo taxi devrait s’étendre d’ici 2009 à de nouvelles villes françaises.
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