Suite à des rumeurs ayant couru fin août, la Chine aurait décidé d’évincer le groupe français Areva d’un projet de centrale nucléaire à Yangjiang.

Selon l’agence de presse Xinhua, cette centrale située dans la province de Guangdong, au sud-est du pays, ne serait finalement pas dotée de deux réacteurs EPR de nouvelle génération fournis par Areva.

L’information a été publiée sur le site du Conseil chinois de l’électricité (CEC), un organisme semi-public, qui affirme que la Chine aurait préféré quatre réacteurs de deuxième génération, de type CPR-1000.

Si ces informations se confirment, Areva pourrait peut être quand même vendre des réacteurs de troisième génération (EPR) en Chine. En effet, les autorités chinoises auraient proposé un autre site dans la même région. La Chine prévoit de construire des dizaines de centrales nucléaires dans les décennies à venir.

En attendant, les réacteurs CPR-1000 construits en Chine, seront basés sur la technologie française de Framatome (devenu Areva), qui a construit plusieurs réacteurs de ce type à Daya Bay et Ling Ao il y a presque 30 ans.