Les risques d’inondations constituent un enjeu majeur. Ils concernent 5 millions de personnes et près d’une commune sur quatre. Les dommages potentiels des grandes inondations s’élèvent à plusieurs dizaines de milliards d’euros sur le territoire français. Depuis 2002, une réforme de la politique de prévention a donc été engagée.
Elle s’articule autour de la mise en place des Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) qui regroupent les propositions définies par les collectivités et les services de l’Etat. Forts de leur réussite, quinze nouveaux PAPI ont été lancés sur des bassins versants particulièrement sensibles, début 2007, s’ajoutant ainsi aux 42 PAPI retenus en 2003.
Afin d’échanger leurs savoir-faire et expériences en la matière, les responsables en charge de ces programmes se sont rassemblés hier, au ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, dans le cadre d’une réunion de coordination nationale.
A cette occasion, Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, a annoncé qu’une évaluation des PAPI à mi-parcours, a été confiée à l’Inspection Générale de l’Environnement, dont les résultats seront présentés au cours de l’année 2008.
Par ailleurs, l’adoption de la directive européenne relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondations, adoptée le 18 septembre dernier, implique l’ouverture de nouveaux chantiers : la transposition de la directive en droit français, l’actualisation de la cartographie des aléas et des enjeux et l’élaboration des plans de gestion des risques d’inondations à l’échelle d’unité hydrographique cohérente. « Les PAPI sont des instruments d’avenir, d’autant plus qu’ils constituent le modèle qu’il nous faudra mobiliser pour l’élaboration de ces plans d’actions » a conclu la Secrétaire d’Etat.
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