Après que le Conseil chinois de l’électricité (CEC), un organisme semi-public, ait affirmé que la Chine avrait annulé le contrat portant sur 2 EPR avec Areva, le quotidien « Les Echos » a indiqué hier que ce contrat est toujours d’actualité. Selon le quotidien, il devrait être officialisée à l’occasion de la visite de Nicolas Sarkozy, président français, en Chine, le 25 novembre.
Non seulement le groupe français Areva devrait fournir deux réacteurs de troisième génération (EPR) à la Chine, mais il devrait également assurer pendant plus de vingt ans la fourniture du combustible nucléaire. Au total, le montant de ce contrat s’élèverait à près de 5 milliards d’euros.
Selon le quotidien français, c’est à l’occasion de la visite du président français en Chine, le 25 novembre prochain, que le contrat portant sur les deux EPR devrait être finalisé. La signature du contrat mettra fin à un « marathon diplomatico-industriel de cinq ans pour le groupe français. Une forme de revanche, aussi, après la perte du contrat portant sur 4 réacteurs de troisième génération, remporté l’an passé par l’américain Westinghouse« .
Contrat de près de 5 milliards d’euros
Comme le souhaitait Pékin, un « partenariat global » devrait prochainement être annoncé entre Areva et China Guangdong Nuclear Power Corp (CGNPC). Dans le cadre de cet accord, deux EPR seront livrés sur le site de Taishan, à proximité de Macao et de Hong Kong. Areva devra non seulement fournir la « chaudière« , mais également la plupart des éléments composant l’îlot nucléaire. A lui seul, ce contrat s’élèverait à près de 4 milliards d’euros.
La Chine, qui souhaite sécuriser son approvisionnement en uranium enrichi, a inclut dans l’accord un volet « combustible« . Ainsi, dans le cadre du partenariat à venir, le groupe nucléaire français s’est engagé à fournir pendant plus de vingt ans le combustible nécessaire au fonctionnement des deux EPR.
Cet accord, qui couvre toutes les étapes conduisant à la fabrication du combustible nucléaire, serait estimé entre 1,5 et 2 milliards d’euros. Au total, l’accord réalisé entre Areva et la Chine pourrait dépasser les 5 milliards d’euros. Il s’agirait donc de l’un des plus gros contrats par une entreprise française en Chine.
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