Le port autonome de La Rochelle est actuellement en train de peaufiner son plan global de traitement des déchets qui devrait être présenté fin novembre, devant le prochain conseil d’administration avant d’être entériner par un arrêté préfectoral.
La collecte et la valorisation des déchets de l’activité portuaire connait une réelle montée en puissance. c’est pourquoi, le port autonome de La Rochelle souhaite se doter d’un plan global de traitement de ces déchets.
Des points Marpol
Dans un premier temps, ce sont des points de collecte qui ont été installé dès juillet dernier. Seize points Marpol, du nom de la convention internationale sur les pollutions maritimes, ont ainsi été installé près des postes d’amarrages, à moins de 200 mètres des passerelles d’embarquement.
Le responsable du projet, Bernard Plisson s’explique dans le quotidien « Sud-Ouest », « ce sont des points de dépôts volontaires. Nous y mettons en place le tri sélectif. Sur chaque point : une benne à ordures ménagères, une pour les déchets valorisables, une troisième pour les déchets dangereux (flexibles, fonds de pots de peinture, chiffons souillés). A quoi nous ajoutons, sur certains, de quoi récupérer les déchets électroniques et électriques, les aérosols, les batteries et les piles« .
Le plan précisera également les entreprises référencées par le port autonome, aptes au traitement des déchets dits « spéciaux », et plus particulièrement les engins pyrotechniques.
La valorisation comme priorité
Mais la plus grosse partie de ce plan sera consacrée aux déchets solides et liquides issus des cargaisons des navires. Ils représentent à eux-seuls 1.600 tonnes par an. En ce qui les concerne la démarche privilégiée sera la valorisation. Les restes organiques seront retravaillés à Rochefort avant de rejoindre les fours des chaudières haute-pression. « Sud-Ouest » précise que ce choix de proximité était déterminant dans le choix des prestataires.
Par ailleurs, pour les d’autres déchets quotidiens, ce ne sont pas moins de treize catégories différentes qui ont été instaurées pour le tri sélectif.
Enfin, concernant le coût, Bernard Plisson précise, que « sans parler des salaires et de l’amortissement des matériels de nettoiement, notre approche du traitement des déchets représente un coût annuel minimum de 150 000 euros. Comment aller encore de l’avant ? En réduisant la production de déchets à la source. Ce qui suppose de gérer les chantiers de chargement et déchargement plus proprement, d’utiliser quand on le peut des produits non dangereux, d’augmenter le taux de valorisation« .
Commentaires récents