Vendredi, l’association écologiste Greenpeace a indiqué que huit de ses militants étaient « au sommet » d’une tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly, dans le Loiret.
Selon l’association, voulant dénoncer l’EPR, les huit militants sont descendus en rappel pour dessiner sur le flanc de la tour de refroidissement une lampe basse consommation d’une vingtaine de mètres de haut et d’y inscrire : « EPR Inutile« .
Vers 8h, les militants ont découpé les grilles du parking de la centrale nucléaire, ont posé un bout de moquette pour franchir les barbelés et ont réussi à passer la clôture électrique. Moins de 2h plus tard, huit militants étaient au sommet de l’une des quatre tours de la centrale, haute de 160 mètres, a indiqué une porte-parole de Greenpeace.
Interdire les ampoules à incandescence
« Il y a deux jours, nous étions dans une usine Osram, près de Strasbourg, pour demander au gouvernement français de saisir l’occasion du Grenelle de l’environnement pour interdire les ampoules à incandescence d’ici à 2010″, a déclaré Karine Gavand, chargée de campagne Climat de Greenpeace.
« Aujourd’hui, à moins d’une semaine du Grenelle de l’environnement, nous enfonçons le clou : une telle interdiction nous permettrait d’économiser plus de 11 TWh par an soit l’équivalent de la capacité de production d’un EPR. Voilà prouvée une fois encore l’inutilité de ce réacteur« , a-t-elle ajouté.
Garde à vue
Après cette action, 14 militants (8 à l’intérieur de la centrale et 6 à l’extérieur), ont été placés en garde à vue vendredi. Ils sont « sortis libres » de la gendarmerie de Gien, dans le Loiret, ce même jour. Le peloton de gendarmerie de haute-montagne était intervenu vendredi après-midi afin de déloger des militants installés sur la tour de refroidissement.
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