Selon la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (Drire), les industries bretonnes rejettent moins de matières polluantes dans l’air et dans l’eau. Cependant, elles produisent plus de déchets industriels dangereux.
Selon le quotidien « Ouest France » paru le 18 octobre, les usines de traitement des déchets rejettent moins de matières polluantes dans l’air. « Les nouvelles normes ont conduit à une baisse spectaculaire des rejets issus des incinérateurs« , a indiqué le panorama 2006-2007 de la Drire présenté jeudi dernier à Rennes.
La quantité de matières polluantes rejetée par les entreprises dépend de leur activité. « L’activité de Peugeot-Citroën près de Rennes influe sur le total des émissions bretonnes de composés organiques volatils (COV). En 2005, la C6 a poussé à la hausse ces émissions. En 2006, l’activité a conduit à une baisse de 29%« .
Concernant l’eau, grâce à l’installation de nouvelles stations de traitement, la quantité de rejets a diminué. (-26% pour les métaux toxiques et -17% pour les matières organiques en 2006). Pour la Drire, le phosphore qui diminue peu (-7 %) devient un réel enjeu.
Augmentation des procès-verbaux
93 000 tonnes de déchets dangereux ont été produits en 2006 par 163 industries bretonnes contre 82 000 tonnes en 2005. 30% de ces déchets sont traitées en Bretagne ; 64% en France hors de la région et 6% à l’étranger.
Les inspecteurs des sites à risques ont effectué 3 180 contrôles dans les industries et élevages soumis à réglementation en Bretagne. L’année dernière, ils ont dressé 170 procès-verbaux, soit 70% de plus qu’en 2005, et les préfets ont signé dix sanctions administratives.
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