Selon le site Internet du magazine économique allemand « Wirtschaftswoch », l’European Energy Exchange (EEX), la Bourse allemande d’échange d’énergies et son homologue française Powernext souhaiteraient fusionner. Ceci pourrait être la première étape d’un projet plus large au niveau européen.

Vendredi, le conseil de surveillance d’EEX, basée à Leipzig, à l’est de l’Allemagne, a tenu à « saluer la proposition d’accord de coopération avec Powernext, base solide à l’entente avec ce dernier et à d’ultérieures collaborations ».

Selon l’EEX, La « décision finale » sur une fusion des deux bourses devrait être rendue lors d’une nouvelle réunion du conseil de surveillance qui se tiendra vers la mi-décembre.

Powernext qui regarde « avec intérêt » le principe d’une coopération avec EEX, a indiqué dans un communiqué publié hier que le Conseil d’administration du groupe, qui s’est réuni vendredi, accueille très favorablement une coopération avec EEX, dont l’objectif serait la création « d’une bourse de l’électricité intégrée en Europe, ouverte à d’autres partenaires« .

Fusion partielle

Selon le magazine allemand, l’union devrait d’abord passer par une fusion partielle, celle de leurs marchés respectifs de l’électricité au comptant (trading spot). Jean-François Conil-Lacoste, actuel directeur général de Powernext, prendrait la direction de ces activités.

Selon le « Wirtschaftswoche », en échange, Hans-Bernd Menzel, président du directoire d’EEX, prendrait l’an prochain la tête des opérations une fois la fusion entièrement achevée. D’ici 2 ou 3 ans, le nouveau groupe devrait être réintroduit en bourse.

Concernant la localisation du futur siège, le conseil de surveillance d’EEX souhaiterait qu’il soit à Leipzig. E.ON et RWE, les deux groupes énergétiques allemands et membres d’EEX ne seraient pas d’accord : RWE souhaiterait que le siège soit en Allemagne, alors qu’E.ON préférerait qu’il soit à Paris.