A la veille de l’ouverture du « Grenelle de l’environnement », Nicolas Hulot, animateur de télévision et écologiste, a réclamé l’instauration d’une taxe sur le carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.
« Ce que j’attends principalement du Grenelle c’est qu’on donne un prix au carbone. Tous les économistes le demandent« , a indiqué l’animateur de télévision.
« On est contraint de diviser par quatre nos émissions de CO2 dans le siècle« , a déclaré Nicolas Hulot au micro d’Europe 1. « Si on attend que les autres dégainent en premier, on va perdre la main sur le plan écologique et sur le plan économique« .
Une « taxe carbone » viserait les combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon) à proportion de leurs émissions de gaz carbonique, afin d’inciter les consommateurs à réduire leur consommation énergétique et à recourir aux énergies renouvelables.
« Il faut donner un prix au carbone »
L’instauration de cette nouvelle taxe, synonyme d’impôt supplémentaire pour beaucoup de personnes était fraîchement accueillie par la population, a indiqué Nicolas Hulot. « Elle n’est pas populaire si on ne la fait pas à pression fiscale égale, si on ne déplace pas la fiscalité du travail sur la fiscalité énergétique et environnementale« , a-t-il précisé, ajoutant « c’est ça que j’attends« .
Les propos tenus par Nicolas Hulot ont été approuvés par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie. « Il a 100% raison, il faut donner un prix au carbone« , a-t-elle déclaré sur i-Télé.
Parmi les pistes envisagées lors du « Grenelle de l’environnement », figurent la mise en place d’une taxe carbone, une baisse de la TVA sur les produits respectueux de l’environnement ou la création d’une écopastille pour distinguer les automobiles « propres » des véhicules polluants.
« On peut envisager d’avoir les trois en fonction des types de produit« , a ajouté la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie.
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