L’accord ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), qui met sur pied un projet international visant à démontrer la faisabilité de la fusion comme source d’énergie, est entré en vigueur hier.
Associant l’Union européenne, les USA, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud, la Russie et le Japon, ITER est la plus vaste collaboration scientifique en son genre, puisqu’elle représente plus de la moitié de la population mondiale. L’accord a été signé le 26 novembre 2006 et entre en vigueur 30 jours après la dernière ratification, celle de la Chine.
L’accord ITER met sur pied l’Organisation internationale ITER qui est chargée de faire construire et d’exploiter un réacteur expérimental reproduisant la réaction physique – la fusion – qui se produit dans le soleil et les étoiles. ITER devrait le faire à une échelle et dans des conditions qui démontreront la faisabilité scientifique et technologique de la fusion comme source d’énergie pour l’avenir.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est dépositaire de l’accord ITER et a confirmé que ITER entre en vigueur aujourd’hui – 30 jours après avoir reçu confirmation de l’adoption de l’accord par toutes les parties conformément à leurs législations et pratiques nationales. L’UE, habilitée par le traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique, a confirmé à l’AIEA le 5 février 2007 qu’elle avait adopté l’accord ITER.
La première séance du Conseil ITER est prévue pour les 27 et 28 novembre 2007.
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