Mardi soir, Nicolas Sarkozy, président français, a déclaré que la France et le Maroc avaient décidé de s’engager dans un « partenariat » dans le domaine du nucléaire civil.
« La France veut accompagner les grands chantiers structurants que votre pays a lancés pour tirer le meilleur parti de son intégration à l’économie mondiale« , a déclaré Nicolas Sarkozy.
« Par delà le projet de TGV (…), j’ai le plaisir d’annoncer que nous avons décidé de nous engager ensemble dans un autre grand chantier, un autre grand partenariat, celui de l’énergie nucléaire civile« , a-t-il ajouté.
Il a précisé qu’un de ses collaborateurs et un proche collaborateur de Mohammed VI, roi du Maroc, avaient été chargés de « fédérer les acteurs marocains et français au service de cette grande et de cette noble ambition« .
Coopération dans le nucléaire civil
Selon l’entourage du président français, la décision de Nicolas Sarkozy et de Mohammed VI sera suivie de réunions « assez rapidement« .
Le ministre marocain de l’Energie doit se rendre prochainement en France. « La France sera au rendez-vous de l’ambition marocaine« , a déclaré le président français.
Les Marocains, qui sont déjà engagés dans une coopération scientifique dans le nucléaire civil avec la France, sont intéressés par la construction d’une centrale nucléaire dans la région de Marrakech.
« La centrale fait partie du paquet global de la coopération dans le nucléaire civil dont nous sommes en train de poser les premiers jalons« , a-t-on déclaré dans l’entourage de du président français.
« Echanges préliminaires »
Dans un discours devant le Parlement marocain à Rabat, Nicolas Sarkozy a déclaré mardi matin qu’il souhaitait aider le Maroc à se doter d’une filière nucléaire civile « correspondant à ses besoins de développement« .
Hier, le groupe nucléaire français Areva a précisé avoir des « échanges préliminaires » avec le Maroc sur le nucléaire civil. Lundi, le groupe français a signé un protocole d’accord avec l’Office chérifien des phosphates (OCP) afin de développer la coopération et la recherche de leurs compagnies dans le domaine de l’uranium naturel.
Les deux sociétés prévoient de lancer une étude de faisabilité pour un site industriel de production d’uranium à partir des phosphates, qui avoisinerait les 6 millions de tonnes.
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