Le président français Nicolas Sarkozy a conclut hier les débats du Grenelle de l’environnement en présence de José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, et d’Al Gore, le « tout jeune » prix Nobel de la Paix.
Selon l’ex-vice président américain, le Grenelle français est un « véritable coup d’accélérateur » à la lutte contre le réchauffement climatique et Nicolas Sarkozy, « un grand ami des habitants de cette planète« . « Je veux présenter mes félicitations au peuple français. C’est le début d’un processus historique« .
« D’ici une génération, nos enfants regarderont l’an 2007 et ils verront ce que nous avons fait et ce que nous n’avons pas fait. Je voudrais qu’ils se demandent :comment ont-il eu le courage moral de s’attaquer à un problème dont beaucoup disaient qu’il était impossible à résoudre« .
Pour un Grenelle mondial
Al Gore a par ailleurs précisé que le Grenelle de l’environnement français avait « jeté les bases d’un consensus » sur l’environnement en France, et qu’il faudrait désormais un Grenelle mondial. « Si tu veux aller vite, va tout seul. Si tu veux aller loin, vas-y en compagnie. Nous, nous devons aller vite… et loin : il nous faut un Grenelle mondial« .
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a quant à lui rappelé que « la France et l’Union européenne (UE) travaillent en tandem pour lutter contre les changements climatiques »
« Le grand défi du XXIe siècle auquel nous sommes tous confrontés, le réchauffement climatique, n’est pas impossible à relever« . Il faut pour cela « une stratégie forte et des mesures complètes » qui « doivent être bien articulées au niveau européen et national pour permettre des synergies efficaces ». « C’est tout le sens du Grenelle de l’environnement pour la France« .
L’Europe doit conserver sa longueur d’avance
« Nous (les Européens) sommes les premiers à avoir des objectifs régionaux contraignants (en matière) de gaz à effet de serre. Cette longueur d’avance nous donne une voie pour entraîner la communauté internationale dans la lutte contre le réchauffement planétaire(.) C’est maintenant une question de crédibilité. Il faut que les Etats membres appliquent résolument les mesures auxquelles ils ont souscrit. Je suis convaincu que l’éthique de la responsabilité joue à plein« .
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