Vendredi matin, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, a annoncé que serait effectuée une expertise sur le bilan écologique et énergétique des biocarburants de première génération, produits à partir de cultures destinées à l’alimentation (betterave à sucre et blé pour le bioéthanol, colza et tournesol pour le biodiesel/diester en France).
Une expertise sur les biocarburants, confiée à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), devra permettre de déterminer leur part dans le portefeuille énergétique français, a déclaré le ministre.
En parallèle, les efforts de recherche et développement concernant les biocarburants de deuxième génération, issus de plantes non alimentaires (buissons de terres semi-arides, herbes de prairie, algues marines), seront intensifiés. Il s’agit d’« accélérer la mise en place de pilotes industriels sur les biocarburants de deuxième génération ».
Des risques pour la biodiversité
Avec cette expertise de l’Ademe, « on va redéfinir la politique française en matière d’agrocarburants« , a souligné Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France et porte-parole de l’Alliance pour la planète, qui a estimé que « l’engouement de mode pour les agrocarburants est en train d’atterrir« .
Nicolas Hulot, écologiste, a, quant à lui, estimé que les biocarburants étaient « une fausse bonne idée » et qu’ils posaient « énormément de risques pour la biodiversité« .
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