Suite à la publication hier d’une nouvelle étude de l’UFC-Que-Choisir sur le prix de l’eau dans 19 communes de France, épinglant Montpellier pour surfacturation et opacité, la ville a tenu à réagir.
Selon l’étude de UFC-Que-Choisir, la ville de Montpellier surfacturerait l’eau distribuée dans la commmune de 40,2 % par rapport à son coût réel, un chiffre jugé « scandaleux » par Daniel Bideau, l’administrateur national de l’association de consommateurs.
Le quotidien « L’Independant » revient aujourd’hui sur le système de distribution de l’eau à Montpellier. Il explique que la ville fonctionne par un système d’ffermage. L’exploitation est confiée à Veolia mais les investissements sont gérés par une régie publique. UFC Que-Choisir dénonce également l’opacité de la gestion. L’association n’a en effet pas pu obtenir de données concernant l’assainissement.
Mais Montpellier réagit. Son maire adjoint, Louis Pouget affirme bein haut qu’il n’a rien à cacher. Il présentera d’ailleurs le 16 novembre prochain un rapport détaillé au Conseil d’agglomération, « selon les critères définis par la loi et non des critères folkloriques« . Le prix de l’eau montpelierenne estimé à 2,88 euros le m² lui semble juste, « « parce que nous sommes en dialogue permanent avec Veolia pour le maîtriser ».
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