Depuis 10 ans, la ville de Vaxjo, au sud de la Suède, lutte contre la pollution et le changement climatique. Pionnière et active, elle est devenu le porte-drapeau des villes européennes qui ont décidé d’agir contre le réchauffement de la planète.
Selon l’agence « La Presse Canadienne », la ville suédoise de 78 000 habitants a préféré des énergies propres aux combustibles fossiles non renouvelables. Ainsi, aujourd’hui près de 50% de l’énergie consommée est issue d’énergies renouvelables.
Vaxjo, qui a pu réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 30% depuis 1993, attire politiciens, scientifiques et industriels qui souhaitent s’inspirer du programme mis en place par la ville.
« Avant, les gens se demandaient : vaut-t-il mieux (agir) à l’échelle nationale ou internationale ? Nous voulons montrer qu’on peut accomplir beaucoup à l’échelle locale« , a expliqué Henrik Johansson, contrôleur environnemental de Vaxjo.
D’autres villes suivent l’exemple
L’Union européenne a reconnu l’efficacité de la ville suédoise, en lui décernant le premier prix de la campagne Energie durable pour l’Europe. Vaxjo souhaite désormais réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici 2010 et de 70% d’ici 2025.
Londres aimerait suivre l’exemple suédois en réduisant ses émissions de CO2, l’un des principaux gaz responsables du réchauffement climatique, de 60% d’ici 2025. Pour les experts, cela ne sera possible que si le gouvernement britannique instaure un système de quotas payants de CO2.
En préférant les biocarburants au charbon et au gaz à la fin des années 90, Copenhague, la capitale danoise, a réduit ses émissions de CO2 de 187 600 tonnes par an. Elle a également été la première capitale européenne à avoir mis en place un système de vélos en libre-service.
Aux Etats-Unis, si l’Etat fédéral n’a pas ratifié le protocole de Kyoto, des villes comme Austin (au Texas), Portland (Oregon), ou Seattle (Washington) ont lancé des programmes de réduction des gaz à effet de serre.
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