Dans une interview accordée au quotidien « L’Humanité », le directeur général du Syndicat des eaux d’Ile-de-France, Philippe Knusmann, a réagit à l’étude publiée par UFC-Que-Choisir, accusant certaines agglomérations de surfacturation du prix de l’eau.
L’étude de l’association de consommateurs UFC-Que-Choisir parue lundi dénonce en effet une marge de 58,7% sur le prix de l’eau en Ile-de-France. Philippe Knusmann revient sur ce point en requalifiant le terme de marge. Il considère que plutot que parler de marges, les collectivités publiques réalisent des excédents budgétaires, directement réinvestis dans les travaux.
Au-delà de cette question sémantique, le directeur du Sedif explique que l’accès à l’eau n’est pas équivalent pour toutes les villes, et ce, pour des raisons géographiques, mais également pour des raisons de qualité de l’eau. Une eau plus polluée au départ demandera plus de traitements et ces traitements ont un coût.
Mais, « L’Humanité » pointe bien le fait que l’étude UFC-Que-Choisir dénonce les marges exhorbitantes, et le fait que le Sedif n’ai pas ouvert ses livres comptes et ne remet pas en cause les différences de couts entre les communes. Sur ce point, le directeur du Sedif réplique que la publication totale des comptes relève des autorités politiques. « Nous, au SEDIF, nous ne nous occupons que du traitement et de la distribution. Jusqu’à présent, les élus, de toutes tendances politiques, ont estimé ne pas devoir aller jusque-là. Je ne sais pas quelle sera leur position cette fois-ci. Par ailleurs, je ne vois pas quels intérêts auraient les élus des 144 communes du SEDIF à masquer les choses« .
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