Depuis la publication du rapport alarmiste de Nicholas Stern, ancien vice-président de la Banque mondiale, plusieurs pays se sont fixés pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement climatique.
Selon le quotidien « La Tribune » paru hier, dans son rapport sur « l’économie du changement climatique« , Nicholas Stern évaluait « le coût de l’inaction en matière de protection de l’environnement entre 5% et 20% de la richesse mondiale« .
L’Europe semble être l’une des régions les plus volontaristes en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Ainsi, en mars dernier, Bruxelles a décidé d’aller plus loin que le protocole de Kyoto et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici 2020 par rapport à 1990.
Les pays réagissent
Il y a un mois, l’Allemagne adoptait des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 35% à 36% d’ici à 2030 par rapport à 1990. Le gouvernement souhaite également que la part des énergies renouvelables qui représente actuellement 12% de l’énergie consommée, passe entre 25% et 30% d’ici 2030.
La Chine semble prendre conscience du problème que représente le réchauffement climatique. Ainsi, sans être contraint par le protocole de Kyoto, le gouvernement chinois souhaite améliorer son efficacité énergétique de 20% d’ici à 2010 et augmenter la part des énergies renouvelables à 15% d’ici à 2020.
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