Selon une étude publiée en début de semaine, dans de nombreuses régions du globe, une augmentation du niveau d’ozone pourrait nuire gravement aux cultures.
Si dans la haute atmosphère l’ozone protège la Terre des rayons ultraviolets, à des altitudes moins élevées, il est considéré comme un polluant qui contribue à l’augmentation de l’effet de serre. Or, dans la basse atmosphère, la quantité d’ozone augmente depuis le début de l’ère industrielle.
Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui ont publié leurs travaux dans le dernier numéro de la revue « Energy Policy », ont indiqué que « si l’on ne réduit pas les émissions de gaz à effet de serre (GES), les niveaux d’ozone pourraient augmenter de 50% d’ici 2100« . « Cette hausse aura un impact fort et disproportionné sur la végétation« .
L’ozone, un polluant secondaire
En juillet dernier, une étude britannique publiée par la revue britannique « Nature » affirmait que l’ozone dans la troposphère (couche la plus basse de l’atmosphère) affecte la capacité des plantes à absorber le CO2, principal gaz à effet de serre.
Les plantes cultivées, et donc fertilisées, sont les plus vulnérables à l’ozone. « Lorsque des cultures sont fertilisées, leurs stomates s’ouvrent davantage et elles aspirent plus d’air. Et plus elles aspirent de l’air, plus elles subissent de dégâts à cause de l’ozone« , a indiqué John Reilly, directeur adjoint d’un programme de recherche du MIT sur les changements climatiques.
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