Mercredi matin, le ministre de l’Agriculture et de la pêche, Michel Barnier recevra les représentants des marins pêcheurs grévistes dans le but de « travailler sur des propositions complémentaires » afin de répondre à leurs inquiétudes sur la flambée du prix du gazole.

De leur côté, les pêcheurs en grève ont annoncé aqu’ils ne rencontreraient le ministre que si l’ordre du jour de la réunion prévue mercredi porte sur la mise en place d’un système d’aide compensant la hausse du gazole et non sur des « mesurettes ». Dans le cas contraire, non seulement ils ne souhaitent pas rencontrer le ministre mais ils menacent de durcir le mouvement.

Dans un communiqué, le ministre précise qu’il poursuit « la concertation avec les professionnels » et « réunira dès mercredi matin les présidents des comités régionaux accompagnés des interlocuteurs locaux les plus concernés, autour du président du comité national des pêches« . Il dit avoir fait le point dimanche avec ses services ministériels sur « la situation actuelle des secteurs de la pêche » et s’être « assuré de la mise en oeuvre la plus rapide des décisions prises avec les responsables professionnels lors du Conseil supérieur de la Pêche » mardi, soit « 27 millions d’euros de soutiens divers« .

Des mesurettes

Au menu des mesurettes insuffisantes pour les marins-pêcheurs, l’annonce mardi par Michel Barnier de « plans de sortie de flotte » pour un montat de 25,5 millions d’euros, le report pendant un trimestre « du paiement des cotisations patronales« , « le report du remboursement des avances perçues » par les marins dans le cadre du plan de sauvegarde et de restructuration et l’abondement par l’Etat de « caisse chomage intempéries de 1,5 million« .

Il dit avoir fait le point dimanche avec ses services ministériels sur « la situation actuelle des secteurs de la pêche » et s’être « assuré de la mise en oeuvre la plus rapide des décisions prises avec les responsables professionnels lors du Conseil supérieur de la Pêche » mardi, soit « 27 millions d’euros de soutiens divers« .

Des représentants ciblés

Par ailleurs, les marins-pêcheurs refusent d’être représentés au ministère par le comité national des pêches, qui n’a pas soutenu le mouvement de revendication.

Les seuls représentants des pêcheurs doivent être ceux qui ont rejoint samedi à Lorient le comité de crise, notamment ceux de Concarneau, Lorient, La Turballe, Le Croisic, a affirmé dimanche Philippe Le Moigne, porte-parole du comité de crise du Guilvinec, d’où est parti vendredi le mouvement.