Le changement climatique et son impact sur la biosphère de l’Antarctique seront au centre de la campagne scientifique espagnole des prochains mois.
Le remorqueur Las Palmas a quitté Carthagène le 6 octobre dernier et sera bientôt suivi par le bateau océanographique Hesperides. Ces deux embarcations assureront la couverture logistique de mobilité des quatre-vingt deux scientifiques et des vingt-cinq techniciens qui resteront plusieurs mois sur la péninsule Antarctique et les îles adjacentes.
La campagne Antarctique espagnole compte mener vingt-et-une recherches polaires -dont dix-huit sont centrées sur le changement global- sur la géologie, l’océanographie, la pollution, l’atmosphère, l’écologie végétale, les espèces menacées, les glaciers, les écosystèmes aquatiques et le sol gelé -appelé permafrost-.
Les recherches espagnoles ont commencé en juillet dernier, alors que des scientifiques espagnols se sont déplacés pour la première fois en Arctique. A cause du réchauffement global, ce continent est touché par une fonte des glaces inédite. Un des directeurs de recherche, Carlos Duarte, vient d’être récompensé par le prix national de recherche scientifique.
La campagne en Antarctique marque les vingt ans de présence espagnole sur le continent blanc. En janvier 1988, les premiers conteneurs de la base Juan Carlos I s’étaient installés sur l’île de Livingston. Depuis, cette base s’est agrandie et a gagné en capacité opérationnelle. Avec la base Gabrielle de Castille de l’armée de terre, qui elle est située sur l’île de la Déception, cette installation est décisive pour mener à terme les recherches espagnoles.
De nombreuses universités et institutions scientifiques espagnoles participent au projet. Quatre des projets seront menés conjointement avec d’autres pays.
BE Espagne numéro 66 (30/10/2007) – Ambassade de France en Espagne / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51605.htm
Commentaires récents