Une enquête publique en vue d’autoriser l’exploitation de l’usine métallurgique Goro Nickel du groupe brésilien CVRD en Nouvelle-Calédonie, suscite la colère des écologistes.
« Les installations sont quasiment terminées, on met la population devant le fait accompli. C’est scandaleux« , a déclaré Valéry Pasco, président d' »Ensemble pour la planète », qui regroupe une vingtaine d’associations.
Deux enquêtes publiques ont été lancées en début de semaine, l’une sur l’usine chimique de traitement du minerai de nickel et l’autre sur la zone de stockage des déchets de l’usine.
« C’est vrai qu’on a quasiment fini la construction mais beaucoup de choses peuvent encore être modifiées », a déclaré à l’AFP Catherine Guillaume, responsable de la communication de l’usine métallurgique.
« Ensemble pour la planète » regrette que l’exploitation de l’usine, qui devrait produire 60 000 tonnes de nickel et 5 000 tonnes de cobalt et qui rejettera des effluents en mer, ait été autorisée alors qu’une procédure d’inscription des lagons calédoniens au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) est en cours.
Selon Catherine Guillaume, les dirigeants de Goro Nickel mettent tout en ?uvre pour protéger le lagon calédonien.
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