Afin d’inciter les français au renouvèlement de leur véhicule, le gouvernement souhaite faire figurer dans la loi sur l’environnement prévue pour février prochain « une prime à la casse », financée par l’éco-pastille sur les voitures les plus polluantes.

Avec un âge moyen des véhicules de 8,1 ans, le parc automobile français ne cesse de vieillir et une forte proportion de véhicules anciens est encore en circulation, avec des répercussions évidentes sur les niveaux de pollution et de consommation de carburant. C’est pourquoi, en clôture du Grenelle de l’environnement, Nicolas Sarkozy avait retenu l’idée d’une éco-pastille pour les véhicules les plus polluants, destinée à financer « une prime à la casse progressive et durable pour aider au rachat d’un véhicule neuf« .

Déjà, en 1994 et 1996, Edouard Balladur et Alain Juppé avait proposé des mesures d’incitation à l’élimination des véhicules les plus anciens pouvant atteindre les 5.000 francs. Aujourd’hui, cette prime pourrait s’élever à 1.000 euros, même si rien n’est tranché. Un groupe de travail remettra ses conclusions à Jean-Louis Borloo en décembre prochain