Hier, Eric de Montgolfier, procureur de la république au tribunal de Nice, a indiqué qu’il avait interjeté appel de la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel envers quatre compagnies pétrolières (BP, Esso, Shell, Total).
Les quatre groupes pétroliers sont accusés de stocker du kérosène dans camions-citernes, faisant courir un risque d’explosions en chaîne des dépôts de carburant.
« Je ne partage pas l’analyse du tribunal sous différents points, qu’il s’agisse de la prétendue vacuité de l’enquête ou de la volonté des entreprises de parvenir à une solution« , a déclaré Eric de Montgolfier à l’AFP.
« Il a fallu que les pétroliers se trouvent sous la menace de poursuites pénales pour entamer des discussions dont je n’ai pas l’impression qu’elles aient beaucoup avancé« , a-t-il ajouté.
Le procureur conteste également l’interprétation donnée par le tribunal correctionnel d’une expertise portant sur les risques d’accident dus au stockage de combustible dans des camions-citernes. Alors que l’étude parle d’une « faible probabilité d’accident« , les juges ont conclu que « l’existence « d’un risque immédiat de mort ou de blessure » n’est pas établi« .
« Aussi faible soit-elle, cette probabilité existe, je ne veux pas en porter la responsabilité« , a indiqué Eric de Montgolfier.
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