Le naufrage de quatre cargos et d’un tanker russe hier en mer Noire fait planer un risque très important de marée noire dans cette région. Si les autorités minimisent les conséquences de cette catastrophe, les ONG russes de défense de l’environnement sont quant à elles très pessimistes.
Hier, une violente tempête dans le détroit de Kerch, détroit reliant la mer Noire à la mer d’Azov, a provoqué le naufrage de quatre navires dont trois, le « Kovel », le « Nakhitchevan » et le « Volnogorsk » transportaient du souffre et d’un tanker russe, le « Volganeft-139 » chargé de 4.000 tonnes de fioul, dont 1.300 se sont déjà échappées des cuves. Le bilan humain est également important puisqu’une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues.
La tempête faisant toujours rage dans la région, les vents atteignent encore près de 125km/h, il est toujours impossible d’intervenir pour retrouver les naufragés ou colmater la brèche dans le flan du tanker russe. Le fioul continue donc de s’échapper des cuves et les écologistes s’alarment car, si ce mazout descend au fond de l’eau, il sera alors très difficile voire impossible de l’éliminer, et cela provoquerait donc une véritable catastrophe écologique.
Les autorités responsables estiment enfin que 5.500 tonnes de souffre se seraient déjà échappées au fond de l’eau. Transporté sous forme liquide à -135°, il reprend sa forme solide au contact de l’eau. Si aucune émanation n’est à craindre, l’écosystème risque en revanche d’être fortement endommagé.
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