Jeudi, Carlos Pareja, président de la société nationale Petroecuador, a annoncé que l’Equateur allait lancer des poursuites contre des multinationales pétrolières ainsi qu’une procédure d’annulation de contrat contre la société américaine City Oriente.
Selon Carlos Pareja, l’Etat équatorien a demandé l’annulation du contrat avec City Oriente pour non exécution du recouvrement d’une dette de 28 millions de dollars. Il devrait également entamer une action en justice contre la société pétrolière américaine Occidental Petroleum (Oxy) pour une dette de 30 millions de dollars.
Petroecuador, qui a lancé une action en recouvrement de 2 millions de dollars contre le groupe espagnol Repsol, étudie la situation de la société chinoise Andes Petroleum et de la compagnie brésilienne Petrobras.
Arbitrage de la Banque mondiale souhaité
City Oriente a demandé l’arbitrage de la Banque mondiale, estimant que la loi équatorienne sur la répartition des bénéfices viole les termes de son contrat signé en 1995.
Il y a un mois, le président équatorien Rafael Correa avait annoncé que l’Etat recevrait 99% des revenus extraordinaires de ventes de pétrole.
L’Equateur, cinquième producteur d’Amérique latine, a extrait cette année environ 506 000 barils de brut par jour. Ses exportations représentent la moitié de la production pétrolière du pays.
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