Dans les années 70, à Romilly-sur-Andelle, dans l’Eure, le groupe Total a utilisé un terrain pour stocker les huiles de la Compagnie des bases lubrifiantes dont il était actionnaire.
Selon le quotidien « Paris-Normandie », malgré le fait que l’entreprise ait quitté les lieux il y a plus de trente ans, le site n’a jamais été dépollué. Maurice Jacob, maire de Romilly-sur-Andelle, a déclaré au quotidien régional : « On ne peut pas faire des milliards de bénéfices et laisser impunément des terrains dans un état pareil. Ça fait désordre« .
Total se défend. « Il y avait plusieurs partenaires sur ce site. Depuis sa fermeture, l’entreprise est toujours en liquidation. Ça prend beaucoup de temps« , a indiqué le groupe. Selon le quotidien, le 27 novembre prochain, le maire de la commune devrait rencontrer un représentant de la société pétrolière.
Un terrain qui attend d’être nettoyé
Maurice Jacob, n’a pas attendu cette date pour adresser un courrier au commissaire chargé de l’enquête publique dans le cadre de l’installation d’Osilub, une filiale de Total et de Veolia Environnement chargée de recycler des huiles moteur usagées, au Grand-Quevilly, en Seine-Maritime.
Dans sa lettre, l’élu a indiqué : « Nous souhaiterions attirer votre attention sur l’un des actionnaires de la société, en l’occurrence le groupe Total qui dans un dossier précédent n’a jamais pris en charge la dépollution et la remise en état des sols pollués sur le territoire de notre commune ».
« Ceci est d’autant plus important en ce qui concerne notre commune que la pollution des terrains pourrait naturellement s’étendre et toucher la nappe phréatique d’où provient une eau minérale vendue dans tout le pays…«
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