Selon Pierre Gadonneix, président directeur général du groupe français EDF, si l’Allemagne abandonne l’énergie nucléaire comme elle envisage de le faire d’ici 2020, « ce sera un choix politique qui sera une contrainte pour les industriels ».
Pour le président du groupe public français, « il n’y a pas de problème » entre EDF et Siemens, « notamment sur la construction de la centrale de Flamanville en France (en Normandie), où l’ingénierie est constituée pour moitié par des équipes EDF et pour l’autre moitié par des équipes Siemens« .
« On peut faire avec » Siemens, « on peut faire sans« , a-t-il ajouté en soulignant la « compétence nucléaire de Siemens« , qui détient 34% de la filiale réacteurs d’Areva.
Hier, Christine Lagarde, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, a indiqué au quotidien économique allemand « Handelsblatt » que « le partenariat entre Areva et Siemens perdait de son intérêt » si l’Allemagne abandonnait le nucléaire.
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