Fortement impliqué dans les recherches sur l’énergie solaire photovoltaïque, le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) participe au développement de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES), à Chambéry. Il en est le principal contributeur pour les activités de recherche, aux côtés du CNRS, du CSTB et de l’Université de Savoie.
A l’invitation du Conseil général de la Savoie, le Premier ministre François Fillon a visité le 9 novembre l’INES. Le Premier ministre a dévoilé le projet du futur bâtiment principal de l’institut, dont l’ensemble des besoins énergétiques seront assurés par des énergies renouvelables.
Créé en 2005 à l’initiative de la région Rhône-Alpes et du département de la Savoie, l’INES regroupe les principaux acteurs français de la recherche et de l’industrie de la filière énergétique solaire.
Deux thématiques de recherche sont menées à l’INES :
– l’énergie solaire, thermique et photovoltaïque ;
– la gestion de l’énergie dans le bâtiment.
La plateforme dédiée à la recherche vise au développement de technologies et de produits innovants tout en répondant aux enjeux de la filière : baisse des coûts, diversification de l’approvisionnement en silicium, amélioration de l’intégration des technologies au bâti.
Doublement des effectifs d’ici à 2009
65 chercheurs du CEA travaillent aujourd’hui à l’INES ; ils seront le double d’ici à 2009. Le CEA a transféré à Chambéry plusieurs de ses programmes autrefois menés sur ses centres de Cadarache, Grenoble et Saclay :
– développement de cellules solaires ;
– stockage électrochimique de l’énergie ;
– systèmes solaires et gestion de l’énergie dans le bâtiment.
Par ailleurs, le financement des équipes de recherche de l’INES et de leur fonctionnement représente aujourd’hui quelques 10,5 M?, dont 10 M? proviennent du CEA. Le CEA apportera 15 M? supplémentaires sur 2007 et 2008 pour poursuivre l’équipement des laboratoires.
L’implication du CEA dans l’INES participe à son objectif de développement des technologies des énergies non émettrices de gaz à effet de serre, en soutien à l’industrie française et européenne. Les recherches sur l’énergie solaire prennent place aux côtés de celles développées pour le nucléaire, la filière hydrogène et les biocarburants de deuxième génération.
Commentaires récents