Suite au naufrage du tanker russe « Volganeft-139 », des centaines de soldats russes ont été déployés hier afin de nettoyer les rives russes de la mer Noire. Le premier ministre russe s’est rendu dans la région sinistrée et a rencontré son homologue ukrainien afin de décider d’une action commune face aux craintes de « catastrophe écologique ».
Le premier ministre russe, Victor Zoubkov déclarait hier à son homolgue ukrainien, Victor Ianoukovitch, « nous devons nous mettre d’accord sur la façon de coordonner nos efforts afin que la nappe ne s’étende pas plus loin« .
Des vents violents font toujours rage dans la région et continuent de gener les secours mis en place. D’un point de vue écologique, ce sont déjà 30.000 oiseaux et 9.000 poissons qui ont été retrouvé morts. Mais la principale crainte des écologistes est que la majeure partie du mazout se soit déposée sur les fonds marins et soit rejetée sur la côte dans les prochains jours.
Une restauration difficile
Oleg Mitvol, le numéro deux de l’agence de surveillance écologique russe s’inquiète. Selon lui, « si cette plaque de 2.000 tonnes continue d’avancer vers la mer d’Azov, il y aura de graves conséquences pour l’environnement. Son écosystème est fragile« . Et, la restauration de cet écosystème « pourrait prendre une décennie« .
Outre le tanker russe, trois autres navires chargés de souffre avaient coulé dimanche. En revanche, à l’heure qu’il est, aucune pollution au souffre n’a été signalée.
Quant aux hommes d’équipages portés disparus, l’espoir de les retrouver vivants s’est évanoui.
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