La commune de Saint-André, dans le Nord, va désormais s’inscrire dans la démarche Agenda 21. A travers cette démarche, la collectivité s’engage à prendre une série de mesures en faveur du développement durable.

« Voici plusieurs années que nous cherchons à être le plus respectueux possible de l’environnement« , a indiqué Olivier Henno, maire de Saint-André, au quotidien « La Voix du Nord ». La commune va se lancer dans la démarche de la construction de son Agenda 21, histoire de formaliser toutes les actions visant le développement durable.

Des efforts ont déjà été faits : réduction des produits de traitement chimique pour les espaces verts, brûlage des mauvaises herbes, récupération des eaux de pluies, tri des déchets des ateliers municipaux… Mais, la ville a décidé d’agir davantage, en octroyant des aides aux habitants qui investiraient dans des systèmes de récupération des eaux de pluies.

« Ce sont les petits gestes additionnés qui changent la donne. Ces aides à la récupération de l’eau de pluies ne sont qu’un premier pas« , a indiqué Philippe Calais, adjoint à l’environnement.

Sensibilisation des habitants

La commune de Saint-André a décidé de sensibiliser ses habitants au développement durable, « comme le veut la méthode de mise en place de l’Agenda 21, qui prévoit une vaste concertation. Car, pour être durable, une décision doit être partagée« .

Afin de connaître les thèmes de prédilection des habitants, un questionnaire a été déposé dans toutes les boîtes aux lettres. Ce dernier va permettre de préparer la conférence animée par Jean-Marie Pelt, président de l’Institut européen d’écologie, sur le développement durable, qui marquera l’ouverture de la démarche de mise en place de l’Agenda 21.

Ces thèmes serviront de base à la réflexion collective qui débutera après les élections municipales « pour éviter toute confusion entre campagne et Agenda 21« , insiste Olivier Henno. Mais la ville ne restera pas inactive pour autant : « Nous allons profiter des prochains mois pour peaufiner l’éco-quartier de Sainte-Hélène, l’un des rares éco-quartier de l’agglomération« . Les logements collectifs seront économes en énergie (50 ou 80 kwh/m2/an), beaux et différents.