Hier, avec les grèves dans les transports, le Vélib’ a connu un franc succès.
La société JC Decaux, qui gère les 1 015 stations de la capitale, a indiqué que 77 000 locations avaient été effectuées à 17h, contre 40 000 habituellement à la même heure en semaine.
Lors de la grève du 18 octobre dernier, les Parisiens s’étaient déjà rués sur les Vélib’. 180 000 locations avaient été enregistrées, soit deux fois plus qu’un jour normal.
« Tout se passe normalement« , a indiqué le groupe JC Decaux. Pourtant, même si la société avait renforcé ses équipes pour réceptionner les vélos en trop grand nombre et éviter l’engorgement, les Parisiens ont pu rencontrer pourtant des stations vides ou totalement engorgées.
Des usagers mitigés
Christophe, salarié et utilisateur de Vélib’ a déclaré à l’AFP : « En quête d’un Vélib’ Porte de Versailles pour rejoindre le centre de Paris, j’ai accompli le trajet à pied en un peu plus d’une heure : six des neuf stations croisées en chemin étaient vides, deux en panne informatique. Plusieurs vélos étaient disponibles… à la dernière station, à 200 mètres de mon point d’arrivée !« .
Gregory, « Vélibien » régulier, n’a pas eu de problème. Pourtant, il se plaint du « manque de civisme » de ceux qui cadenassent leurs vélos pour se les réserver.
Pour Denis Baupin, adjoint Verts aux Transports à la mairie de Paris, le Vélib’ n’est pas dimensionné pour constituer un palliatif en cas de grève. JC Decaux renchérit: « Vélib’ n’est pas là pour se substituer aux transports en commun. Il n’a pas pour vocation de pallier le manque de taxis et de bus« …
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