En début de semaine, les principaux producteurs mondiaux de biocombustibles ont publié une lettre adressée à Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies, pour défendre « l’impact positif » de leur production sur l’environnement.
La lettre, signée par les associations de producteurs du Brésil (Unica), de l’Union européenne (Ebio), du Canada (CRFA) et des Etats-Unis (USRFA), est une réponse à Jean Ziegler, rapporteur des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, qui avait estimé que l’utilisation de terres cultivables pour la production de combustibles équivalait à un « crime contre l’humanité« .
Selon la lettre signée par les producteurs, « les biocombustibles ne conduisent pas à la famine« , mais au contraire « génèrent des bénéfices économiques et sociaux » et « peuvent aider à combattre la crise climatique« . Selon eux, les conclusions de Jean Ziegler sont « injustifiées et inacceptables« .
« Une solution globale »
Marcos Jank, président d’Unica, a indiqué lors que le rapport de Jean Ziegler « va à l’encontre d’innombrables documents qui défendent les biocombustibles« , dont des textes élaborés par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
« Les biocombustibles représentent une des solutions les plus sensées et les plus attrayantes contre le réchauffement global, parce qu’ils réduisent les émissions de CO2, selon des études internationales, y compris celle de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)« , a-t-il ajouté. « Nous allons continuer à lutter pour que le monde considère les biocombustibles comme une solution globale« .
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