Alors que s’achevait samedi la 27ème session du GIEC à Valence (Espagne), Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables a pris connaissance de ses conclusions.
Jean-Louis Borloo a remercié MM. Jouzel, climatologue et membre du bureau du GIEC et Gillet, directeur de l’ONERC et chef de la délégation française, et à travers eux l’ensemble de la délégation et la communauté scientifique française, pour leur contribution significative aux travaux. Le ministre a réitèré ses félicitations au GIEC pour l’attribution du prix Nobel de la paix en insistant sur le symbole que représente cette reconnaissance au niveau mondial.
« Le nouveau rapport du GIEC constitue une véritable mise en garde : des conséquences du réchauffement climatique sont déjà perceptibles, et ces conséquences vont s’accentuer et risquent de devenir irréversibles. Le constat est inquiétant, tout comme les prévisions. Mais il y a aussi un message d’espoir dans le rapport du GIEC : la communauté internationale, si elle se mobilise, peut agir, pour un coût qui sera bien inférieur à celui de l’inaction. Face à ce défi de nature planétaire, l’ensemble de la communauté internationale doit apporter une réponse urgente, collective et ambitieuse : c’est bien le défi du Grenelle environnement et un enjeu majeur de la Présidence française de l’Union européenne. Ce sera aussi mon message lors de la conférence des Nations Unies à Bali , en appui des déclarations de M. Ban Ki-Moon », a déclaré Jean-Louis Borloo.
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