Réunis à Montpellier afin de réfléchir sur la création d’un réseau international d’expertise sur la biodiversité, les spécialistes de la biodiversité se sont mis d’accord samedi sur les futures responsabilités d’une structure proche du Giec, mais destinée à la protection de la biodiversité.
Samedi à Montpellier, une centaine d’experts venus du monde entier ont réfléchi et avancé su rla création d’une structure proche de celle des climatologues du Giec. Il s’agissait avant tout de concilier les deux principaux points de vue divergents: le point de vue des Anglo-Saxons qui soutiennent le programme Millenium Ecosystem Assesment (MEA), programme qui a permis le diagnostic de la disparition des espèces, et le point de vue des Français qui ont fédéré le projet IMoSEB (International Mechanism of Scientific Expertise on Biodiversity).
Plus de deux ans de consultations et six conférences plus tard…
Après deux ans de consultations et six conférences sur le sujet, tout le monde est tombé d’accord samedi sur les responsabilités de la future structure qui devrait participer à l’amélioration des connaissances scientifiques aux côtés du MEA et participera à la décision politique comme le fait le Giec sur le climat. Comme son modèle, elle rendra également des rapports réguliers et pourra intervenir en cas de crise, dans le cas de pandémies par exemple.
Toutes les divergences n’ont cependant pas disparues et les discussions diplomatiques risquent d’être houleuses. Alors que certains contestent un niveau de financement similaire à celui du Giec (6 millions d’euros), d’autres s’inquiètent d’un mécanisme multilatéral. Une nouvelle réunion est d’ores et déjà prévue en 2008, à l’occasion d’une conférence internationale organisée par le PNUE, le Programme pour l’Environnement des Nations Unies.
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