Fulvio Conti, patron du groupe italien Enel, a déclaré jeudi qu’il espérait conclure d’ici la fin du mois un accord avec EDF portant sur sa participation au programme nucléaire français de troisième génération EPR.
« J’espère que cela pourra se faire au prochain sommet franco-italien » à Nice le 29 novembre, a déclaré Fulvio Conti, administrateur délégué et directeur général d’Enel.
Pierre Gadonneix, PDG d’EDF, s’est déclaré confiant dans la conclusion d’un accord à brève échéance. Il a ajouté qu’il était « prêt » à signer.
Le patron d’EDF avait indiqué le mois dernier que son groupe était disposé à reprendre une lettre d’intention signée avec Enel en mai 2005, qui prévoyait que le groupe italien participerait à hauteur de 12,5% au programme, et pourrait également construire au moins deux centrales à cycle combiné en France.
La signature du projet a été reportée plusieurs fois, pour raisons techniques et politiques. La France attendait de voir les intentions d’Enel, qui convoitait Suez, tandis que le groupe public français voulait s’assurer de pouvoir se développer en Italie. L’entrée d’Enel sur le marché français de l’électricité était l’une des exigences de Rome pour autoriser EDF à disposer de ses droits de vote dans Edison, deuxième groupe électrique italien.
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