Après l’adoption par le parlement turc d’une loi autorisant la construction de premières centrales nucléaires, le groupe américain General Electric a indiqué mercredi qu’il souhaitait participer au développement de l’énergie nucléaire en Turquie.
« La Turquie a besoin de nouvelles centrales électriques. Nous serons là-bas avec tout ce qui sera nécessaire à ce pays pour répondre à ses besoins« , a déclaré Ricardo Cordoba, président de GE Energy en Europe de l’ouest et Afrique du nord, à l’AFP.
« Nous serons présents sur ce marché« , a ajouté le responsable du groupe américain qui construit des réacteurs nucléaires ainsi que des turbines.
Selon Ricardo Cordoba, il faut considérer « deux facteurs » : « l’acceptation par les populations » alors que la nouvelle loi turque est critiquée par l’opposition et les écologistes, ainsi que la réunion de compétences en ingénierie, qui manquent dans le secteur.
5 000 MW d’ici 2012
La nouvelle loi autorise le ministre turc de l’Energie à lancer et à conclure des appels d’offres pour la construction de centrales nucléaires. Il pourra également décider de leur capacité ainsi que du lieu de leur implantation. En cas d’absence d’offres émanant du secteur privé, la nouvelle loi turque autorise les institutions publiques à prendre en charge la construction des centrales.
La Turquie souhaite construire trois centrales nucléaires d’une capacité totale d’environ 5 000 MW qui devraient entrer en fonctionnement d’ici 2012 pour pallier d’éventuelles pénuries d’énergie et réduire sa dépendance énergétique.
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