Hier, a l’occasion d’une conférence de presse, la fédération professionnelle des entreprises de l’eau, la FP2E, a vivement réagit aux accusations dont elle faisait l’objet dans le rapport de l’UFC-Que-Choisir du 29 octobre dernier.
Ce rapport dénonçait les surfacturations et taux de marge abusifs pratiqués par les entreprises chargées de l’assainissement et de la distribution de l’eau, Suez et Veolia en tête. Face a ces accusations, la FP2E est sortie de son silence pour réagir vivement à ce qu’elle considère comme des « assertions totalement infondées« .
La fédération professionnelle qui annonce des marges qui ne dépassent pas les 7%, dénonce de « graves erreurs de calcul« . « L’UFC calcule ce que devrait être, à ses yeux, le juste prix du service d’eau potable et d’assainissement. Elle qualifie de marge l’écart constaté entre le prix de l’eau, réellement facturé, et le prix calculé selon sa propre méthodologie. Ainsi, un écart théorique de 50% est présenté comme un profit de 50%. »
Tous les paramètres ne sont pas pris en compte
Le président de la fédération, Bernard Guirkinger, déplore que l’association de consommateurs ne tiennent pas compte dans ses calculs des « paramètres locaux« , comme la niveau d’équipement d’une collectivité ou ou certains postes de dépenses essentiels à la qualité d’un service d’eau, comme les analyses.
De même, les coûts de personnel auraient été sous-évalués de « 20 à 50% » et les taxes et impôts « de 60% à 70%« . Enfin, certains coûts supplémentaires auraient été « totalement ignorés ». ce serait le cas des frais d’assurance, du coût du renouvellement des canalisations…
Les professionnels de la FP2E demandent donc au gouvernement de réunir tous les intervenants afin de « rétablir la vérité sur la réalité des couts, la performance et la qualité des services de l’eau« .
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